Des jumelles homozygotes de 25 ans veulent devenir maman. l'une malgré de nombreuses tentatives et deja un long parcours médicalisé demeure sans enfant. l'autre tombe enceinte et met au monde une jolie petite fille qu'elle prénomme victoire. étonnant, non?
sur une plage semblable à celle ci ,nous nous sommes assises, nous tenant tout pres, cote cote. je partais demain deja, et malgré la joie de retrouver ma tribu normande, je sentais comme une nostalgie de cette semaine si fraternelle. une fraternité oubliée, retrouvée, redecouverte avec elle, si singulière, si familière aussi.
le temps , l'amour et moi sommes parvenus à lui faire un place.
je serais alors cette grande soeur que j'ai toujours été, pour elle comme pour lui.
delice des vacances, sucrerie du mercredi.....
Alors qu'ils emplissent la maison d'une melodie aigue ,rythmée à deux voix, j'ouvre mes placards et pioche au gré de mes envies les ingredients disponibles .
je n'oublie pas d'allumer ma radio ; la symphonie fantastique commence!!!!!
au final, au final, puisque c'est le final qui reste à l'oreille le plus longtemps, au final, voila livré l'apothéose!!!!!sans les odeurs, sans les bruits......mais avec le gout!
petits tresors découverts!
Voici leur butin: Quelques oeufs colorés, des coccinelles rouges et noires, deux poules qui ont refusé de se faire photographier , et une chasse dense et magique dans le jardin ,sous la pluie et le regard amusé et complice de ma grande icredule........
Je vous présente un compagnon de route. Comme celui de Jaquier, il me vient des Monts dArrées. Comme celui de jaquier, il avance et dégage une énergie telle qu'on ne peut que le suivre, sur les routes pluvieuses, radieuses, glaciales, hospitalières et familières , et le suivre du regard quand il marche espagnol et pivote sur les hanches.Comme celui de jaquier, il est noir...........bai brun exactement, selon la terminologie d'alors.
Comme celui de jaquier , la ligne de son dos est brisée. Brisée et harmonieuse. Alors, derriere le garrot et devant les reins, seule la pluie pourra desormais venir se déposer, et pourquoi pas la neige, encore une fois, recouvrir de flocons son dos large .
Nous sommes entrés dans la salle du foyer municipal de la petite ville brayonne et agricole de Londinières en ce dimanche frais et lumineux .
Les artisans se tenaient ,assis, la plupart du temps, affairés à expliquer leur art aux quelques visiteurs, à tisser la laine, à replacer fébrilement les bijoux et étoffes sur les présentoirs, telles les oiseaux jardiniers appliqués à mettre en valeur leurs trésors dans l'espoir de séduire les chalands.
L'une d'entre elles peint sur le lin et le fer. Une vingtaine de tableaux disposés à plat sur la table renvoyaient globalement des couleurs ternes, relevés parfois de quelques taches de couleurs représentants des animaux , globalement ennuyeux...
En entrant dans la salle du foyer municipal , ils m'ont tout de suite plus : Bleus comme des harengs, rangés comme des sardines,drôles comme la mer à londinieres. Elle me dit que la peinture, ca marche plus trop.....alors elle fait aussi des tas d'autres petites choses...comme ses harengs bleus. comme elle a bien fait!
j'aime les livres légers, les livres de poches, ceux qui se glissent (presque )sans mal dans les poches de nos frippes.j'aime commencer celui qui saura m'épargner la douloureuse épreuve du sempiternel:bon ca en etait ou cette histoire????j'aime les livres qui ne font pas parenthese dans le cours de la vie. ceux la prennent place, attisent ma curiosité,et me procurent en général beaucoup de satisfacion.
en mars, j'ai retenu deux gabaris légers:
mettez toutes les lettres de votre nom et de votre prenom dans votre chapeau, mélangez, et ........hop! annagramme!
et aussi, pour les amoureux du langage des mots et des notes , un court roman , tique........
Revenir dans les endroits que je ne connais pas.
Parce que l'appel se faisait irresistible et qu'ils étaient d'accord de m'y suivre, nous avons roulé jusque la, puis arreté nos pas sur ce bout de terre qui surplombe l'ocean.
Le soleil insistant éblouissait l'horizon et je distinguait de moins en moins, à mesure qu'ils serpentaient en suivant une fine piste, leurs silhouettes qui atteignirent les marches improvisées d'un escalier éphémere.
Ils atteignirent le sable et se sentant pousser par la légère brise, se mirent à courir sur le banc ocre sous mes pieds.
Assise dans les herbes iodées des falaises, je m'emplissait de leur presence dans ce décor maritime familier.
Revenir dans les endroits que je ne connais pas . Avec mes enfants , et ensuite eux, avec les leurs, peut etre. .... 
